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jeudi 21 avril 2011

Patinoire

Mardi, c'est avec énormément de fébrilité que je me suis rendue à l'avant-première mondiale du spectacle Patinoire mettant en vedette Patrick Léonard, l'un des membres fondateurs de la compagnie les 7 doigts de la main. Moi, j'étais excitée parce que pour la première fois je me voyais octroyer une accréditation média pour assister à un spectacle, lui, parce que pour la deuxième fois il présentait ses performances enchainées devant un public...
 

L'artiste s'était d'ailleurs promis de s'offrir une longue performance solo avant ses 40 ans. Un présent qu'il nous offre à nous aussi par la qualité de la prestation, qui malgré certaines failles, est définitivement remplie de potentiel. Le spectacle s'articule autour d'un personnage timide, attachant, hilarant et audacieux qui est prêt à beaucoup pour se faire aimer. Seul sur scène, il communique avec nous en anglais et en français sans que le tout devienne ardu. Patrick Léonard en impose sur scène ! Il possède un charisme incroyable et des talents d'acrobates redoutables. En fait, on connait ce personnage qu'il incarne parce que c'est notre ami... Vous savez ce type sensible comme mille qui veut toujours nous faire plaisir, et ce, avec parfois, un peu trop d'acharnement?

L'artiste enchaîne des numéros à caractère clownesques en y intégrant le diabolo, la danse, la jonglerie, les équilibres et j'en passe. Deux moments importants dans le spectacle nous permettent d'apprécier les qualités physiques de Patrick Léonard. Le premier est lorsqu'il escaladera une multitude de caissons disposés sur une petite chaise pour enfant elle-même située sur une grande table... L'ascension de Léonard a fait frissonner la salle en entier. Lorsque notre protagoniste se retrouve enfin en équilibre au sommet de cette tour farfelue,  il se laissera choir dans une boîte de carton qui se trouve au sol. Vraiment très impressionnant ! L'autre moment fort est lorsqu'il exécute des équilibres sur une chaise elle-même en équilibre sur 4 bouteilles de vin. Un tour de force époustouflant.

Cependant, quelques transitions demeurent longues et devront être modifiées afin de resserrer le rythme du spectacle. Ce que j'adore dans ce type de prestation c'est que tout peut bouger (work in progress) et j'ai la certitude que je ne verrai pas le même spectacle lorsqu'il le présentera à nouveau au festival Montréal Complètement Cirque cet été. Il aura assurément évolué et muri  !

Vous voulez voir ce spectacle ? Il est présentement à l'affiche jusqu'au 30 avril au théâtre La Chapelle.

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